L’emmanuscrit de la mère morte
Premier roman d’Emmanuel Cocke, Va voir au ciel si j’y suis a été finaliste au Prix du Cercle du Livre de France en 1970 ainsi qu’au Prix Jean Béraud la même année. Ce premier roman à été fort bien accueilli par la critique. En voici les premières lignes :
« Mon vieil appartement! Bigarré de mille bibelots inutiles, depuis une sarbacane d’enfance jusqu’à un slip blindé de femme d’ailleurs, en passant par une poignée de vieux loukoums offerts par un prince pédé d’une exotique contrée. Muni de cent mille odeurs fastes et néfastes. Bâti en forme de secte, si j’ose dire ; et je l’avais avoué, dans le temps, à un illuminé du nom d’Orson Rosebud, dernier survivant du mouvement anarchique de la Rose-Croix, et qui cachait ses idées subversives derrière d’épais cheveux rouges clairs. Mais il en perdit vite la propriété puisqu’il fut condamné à mort, cédant tous ses biens à un puissant trust urbain dont la directrice était sa dulcinée. »